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29(5                 MATTHIEU BONAFOUS.

« XVII siècle, l'autre, dans les dernières anne'es du XVIIIe,
       e

« soulevèrent un coin du voile qui dérobait les îles du Japon
« à la curiosité universelle. — Vint ensuite Isaac Titsingh,
« délégué à Nangasaki en qualité de directeur du commerce
« hollandais : celui-ci, durant un séjour de quatorze années,
« y recueillit scrupuleusement les notions les plus exactes,
« les plus secrètes qu'il fût possible a un étranger d'ac-
te quérir. Malheureusement sa mort, survenue a Paris en
« 1812, s'opposa au plan qu'il s'était tracé, d'écrire l'his-
« toire civile, religieuse, morale et littéraire de l'empire
« japonais. — Tilesius et Langsdorff, les dignes compagnons
« de Krusenslern, dans leur voyage autour du monde, de
« 1803 à 1806, eurent des rapports trop difficiles avec le
« Japon pour en tirer des révélations importantes. — Un
« savant allemand, M. Siebold, est, de tous les voyageurs,
« celui qui, jusqu'à ce jour, a exploré avec le plus de succès
« ces îles inhospitalières, etc. »


                              II.

  Et dans les observations préliminaires de sa traduction
des Principes d'économie politique de Beccaria, sa dernière
publication :
  « Je ne répéterai point les éloges donnés a l'agriculture
« par les plus grands écrivains, pour l'honorer et l'encou-
« rager; il suffit d'en constater la nécessité comme base
« de la richesse des États, et d'acquérir la certitude que
« ses productions, indépendantes du mouvement des siècles,
« n'ont rien à redouter des vicissitudes politiques, parce
« qu'elles émanent de la nature, constante dans sa marche,
« et non de la volonté toujours mobile de l'homme. L'étude
« des lois qui régissent l'agriculture la lui font aimer ; son
« intérêt augmente, lorsqu'en suivant ses opérations si nom-