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132 MATTHIEU BONAFOUS. spécimen de tableaux synoptiques qui indiquent tous les ré- sultats obtenus. Comme Franklin , Matthieu Bonafous pensait que le meil- leur moyen de combattre les vieilles routines, c'est l'exemple. Son incessant amour pour l'agronomie lui fit publier, en 1823, a Milan, un nouveau mémoire intitulé : Sperienze intorno ail' uso del scminalojo, (avec planches) et h Turin, où il alla se fixer la même année, une feuille in piano sur Jésus,avec ce titre : Regole ad uso délia Bigatliera speri- mentale délia cascina di San( Jgostino in Alpignano. Cette feuille tirée a très-peu d'exemplaires ne fut point livrée au domaine de la spéculation commerciale. En 1824, il fonda à la Société royale d'agriculture de Lyon, un prix pour la culture du chanvre bolonais, dans le département du Rhône. En 1825, deux nouvelles brochures vinrent enrichir, h Turin, le domaine de l'agriculture et celui de l'éducation de différentes espèces de vers a soie : La première sous le titre italien : Osservazioni ed espe- rienzc agrarie ; La seconde sous celui de: Osservazioni intorno ad alcune varietà di bacchi de seta. Dans ce dernier travail plus important, qui fut imprimé par ordre de la Société royale d'agriculture piémontaise, Matthieu Bonafous démontre que la faible supériorité du prix de la soie blanche de Chine, importée a Mais, sous le règne de Louis XVI, et dont un propriétaire a conservé la race chinoise pure , est loin de compenser les avantages de la moindre quantité de soie fournie par le cocon blanc de la province de Novi, d'après les expériences réitérées de deux éducations faites simultanément avec une égale quantité de graines et de feuilles. Sa prédilection pour tout ce qui concernait l'industrie