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LETTRE AU SUJET DES ARMOIRIES. 67 Lyon avant le traité de i 312 est purement imaginaire et contraire aux usages de l'époque et aux lois sur les armoiries, que le chef bandé de Bourgogne, antérieurement à l'établissement du duché de Bourgogne, est dans les mêmes conditions. , Quant à la forme de l'éeu, au style du dessin pour les pièces, aux accessoires, tenants, supports ou ornements, ce sont des détails curieux mais qui ne louchent en aucune façon à la question des armoiries en elles-mêmes. MOREL DE VOLEINE. Lettre à M. MOREL DE VOLEINE au sujet des armoiries de la ville de Lyon. Monsieur, M. Vingtrinier a bien voulu me communiquer la note que vous lui avez donnée pour moi et qui vous a été suggérée par mon article sur les armoiries de Lyon. C'est beaucoup d'honneur que vous me faites déjà , en vous donnant la peine de réfuter mes assertions ; d'abord je reconnais complètement tous les droits que vous avez à la priorité des recherches sur le sujet et même je ne prétendrai jamais pouvoir déployer autant de science des origines, de clarté et d'érudition. Je suis plus terre-à -terre, et, la suite de l'article vous le prou- vera, je me suis placé à un tout autre point de vue que vous ; j'ai voulu faire un exposé prouvant ou voulant prouver à des personnes bien moins versées que vous dans le blason, le rapport intime qui doit exister entre l'armoirie de la ville ayant chef et l'état politique dominant. Je pense que l'armoirie de la ville n'est pas un titre de noblesse ( les plus petites villes en possèdent presque sans exception) mais une marque, un cachet, que sais-je? le mot me fait défaut. Ce n'est pas un bien grand privilège, non plus, qu'une qualité tombant sous le coup des lois des armoiries ou de la moderne loi des titres. On ne doit donc pas être trop ifficile sur les justifications du droit pourvu que la figure de