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             ÉTUDES LITTÉRAIRES CONTEMPORAINES.             427

regardent ma fonction. Je réponds à tout ce qu'on me
 dit là-dessus, que je les crois trop sages pour prendre de tels
sentiments, mais que je n'aurai point de différends en mon
particulier, parce que silôl qu'ils me demanderont quelque
chose que je ne "croirai pas devoir accorder à cause du respect
que je dois au Roi, de qui je dépends et du bien de son
service, j'en donnerai avis à Sa Majesté pour me conduire
ensuite suivant les ordres qu'il lui plaira me faire donner.
Je vais cependant mon chemin et jamais il n'y a eu plus
d'ordre au Palais qu'il n'y en a à présent et la justice n'y
peut être rendue avec plus d'application et plus de dili-
gence, ni s'y faire meilleure. Je vous supplie très-humble-
ment de vouloir m'aider à maintenir les choses en bon état
où elles sont, et rebutant toutes les propositions de nou-
veautés qu'on pourrait faire, et d'être persuadé qu'en cela
je ne songe qu'à servir le roi et à remplir mes devoirs.
         Je suis, etc., etc.»

   La Chasse du cerf de Charles IX a été l'objet des plus
sérieuses éludes de la part d'un érudit chasseur, M. Henri
Ghevreul; il en a publié déjà deux éditions, et ayant décou-
vert, à la Bibliolhèque de l'Institut, un manuscrit copié
évidemment sur l'original, il s'est décidé à faire faire une
troisième réimpression qui est très-supérieure aux versions
données jusqu'à préseul d'après un imprimé très-fautif de
l'année 1625. M. Ghevreul a joint à son nouveau volume
des pièces très-curieuses: une lettre de Catherine de Médicis
adressée au maréchal de Matignon après la mort du roi et
dans laquelle elle attribue ce malheur à un exercice trop
violent; des comptes de chasse; l'épitaphe de Courte,
chienne favorile de Charles IX, etc. De l'introduction nous
ne dirons pas grand chose, ayant déjà eu à en parier à propos
des éditions antérieures; nous n'avons absolument que des