Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
404                MONOGRAPHIE DES ARMOIRIES

 et senestre; les fleurs de lis sont très-allongées de forme;
 par contre, le lion est d'un dessin incorrect, les pattes s'a-
justent mai avec le corps, la tête est démesurément petite, les
ongles et la langue sont exagérés, la queue porte une liouppe
 vers le milieu et ies poils, ainsi que ceux de la houppe qui
la termine, en sont efïilés et raide.«. Le lion, comme pose
générale, est non-seulement grimpant, mais encore presque
 debout.
   Petit à petit les formes s'ennoblissent ; l'écu affecte la forme
d'un cartouche découpé dans le style de la Renaissance , le
lion devient rampant, comme il doit l'être; et sous Louis XIII
il parait passant, aux pattes de devant près, lesquelles sont
relevées en l'air ; mais son allure est pleine de vie et de mou-
vement; les membres sont bien sentis et nerveux; il res-
semble non plus à un animal imaginaire, mais à un lion
svelte, souple et fort.
   Au XVIIIe siècle, l'écu se simplifie; il affecte la forme
d'une ellipse, ou bien celle de l'écu ordinaire, dont la pointe
est en accolade : le lion redevient rampant, c'est-à-dire rem-
plissant dans l'ensemble de l'écu la forme de la bande : les
fleurs de lis sont grasses et bien proportionnées.
   11 n'est pas nécessaire de rapporter ici l'histoire de la ré-
volution qui bouleversa la France, à la Gn du XVIIIe siècle',
elle est trop connue.
                                            L. CHÀRVET.

      (La suite au prochain numéro).




                                                   <t-