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136          EMPLOI DES BIENS ECCLÉSIASTIQUES

« Anniversarius verô dies ipsius per omnia agatur, sicut
» pro Domno Henrico, împeratore Auguslo ; Tractus in
« cappis canatur: eadem missa ad ejus altare decantetur;
« duodecim pauperes reficiantur ; septem diebus justitia
« detur, excepta quotidiana prabenda qute in majori missa
« semper ponitur ; abundans refectio à custode ecclesiœ
« fratribus prœparelur. » (Spicil. Dacher. poster, édit., t. m,
p. 408). C'est sur des fonds spéciaux , à custode ecclesiœ ,
et non sur les comptes du Procureur, que doivent être im-
putées toutes ces dépenses. On voit ici, qu'aux anniversai-
res personnels, tout ne se passait pas au réfectoire. Mais
on faisait les mêmes offices et les mêmes aumônes qu'aux
autres anniversaires solennels. C'est même principalement
le surcroît de fatigues occasionnées par ces offices multi-
pliés, qui a donné, peut-être, la première idée de ce dédom-
magement offert, a table, à la nature. Les sentiments de
foi que nous avons exposés en commençant, venaient ensuite
s'y ajouter et le sanctifier.


                          XXXI.

   Enfin, l'Église avait encore à pourvoir aux besoins des
paroisses : in Reclorum supplendis necessilalihas. Dans
chaque paroisse, même la plus petite, se reproduisait la
double question du personnel et du matériel du culte. Ce
que nous avons dit de l'église cathédrale doit se répéter,
dans une certaine mesure, pour chaque église rurale. Par-
tout, en ces siècles religieux, le service de l'église devait
être fait par des clercs. Une extrême pauvreté excusait seule
le curé ou le vicaire, qui n'avait pas auprès de lui et à la
charge de son bénéfice, au moins un clerc appelé Matricu-
larius, pour chanter et répondre h l'office divin (Marien.