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                          DE L'HOMME.                       H7

 mouvement de la vie est activé dans les nerfs, dans la cir-
 culation, dans les muscles, etc. Tout cela est instantané,
inséparable ; il y a unité d'action et de mouvement.
   Les différences des races humaines ne peuvent être com-
parées a (Telles des animaux ; mais ce n'est pas en cela qu'est
la supériorité. Son privilège, c'est de spiritualiser son être.
Tous les mortels sont soumis à une loi commune; même
forme de pensée, môme tendance vers le vrai, le sacré, le
beau ; même conscience de l'infini, même faculté de choisir.
Dans le règne des esprits, il n'y a ni familles, ni genres, ni
espèces ; on observe seulement différents degrés de déve-
loppement et de perfectionnement.
   L'animal, quelle que soit son espèce, est soumis à la néces-
sité, l'esclave de ses instincts. Le tigre buvant le sang d'une
gazelle, n'est n'est pas plus féroce que la gazelle dévorant
une sensitive. On ne peut rien lui imputer.
   A l'homme, au contraire, on peut tout imputer. 11 peut
ne pas être cruel et féroce. S'il l'est, on peut le lui repro-
cher, le corriger, le rendre meilleur.
   Depuis que l'homme la connaît, la nature est resserrée
dans ses lois immuables. Les êtres des trois règnes sont
aujourd'hui ce qu'ils étaient il y a mille ans. 11 n'en est pas
ainsi pour l'homme ; ses formes, ses besoins, ses instincts
sont les mêmes, ainsi que tout ce que la nature peut lui
donner. Mais son esprit n'est pas partout ce qu'il a été au-
trefois. On ne peut nier les progrès de l'humanité en con-
naissances, en noblesse morale, en beaux sentiments. Le
nourrisson dépouille peu à peu son enveloppe animale;
ainsi fait l'humanité.
   La nature n'est pas aujourd'hui sur cette terre ce qu'elle
était autrefois. Les différences sont inscrites sur les feuillets
qui renferment les fossiles. Elle a progressé dans le perfec-
tionnement des êtres.