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74 NOTICE SUR LE TERRITOIRE Lambert ou Tète-d'Or. Ledit affranchissement est fait moyennant la somme de 1000 livres, à la charge qu'il ne subsistera qu'autant que le domaine restera au pouvoir de l'Hôtel-Dieu. Dans une pièce, datée de 1662, i! est parlé du domaine, appelé grange Lambert, appartenant à l'Hôtel-Dieu, comme héritier universel de demoiselle Catherine Lambert, épouse en secondes noces de noble Jacquier de Villiers. La susdite s'était mariée, en premier lieu, avec noble Jean de Rusinand, avocat. Il semblerait que la famille Lambert en question n'eut point de descendance masculine; puisque Jacques laissa la moitié du domaine de la Tète-d'Or à trois filles, qui aliénèrent, en 1574, l'héritage paternel, et que Catherine légua l'autre moitié à l'Hôtel- Dieu. Quoi qu'il en soit, ce nom se retrouve souvent encore, à Lyon, et, parmi nos illustrations du XYlle siècle, nous rencon- trons deux Lambert d'Herbigny, père et fils, l'un après l'autre intendants de Lyon : le second aurait été ensuite premier prési- dentdu parlement de Grenoble. — Lyonnais dignes de mémoire, par Breghot du Lut et Péricaud aîné. VII. Nous avons vu que, dès 1624, quelques difficultés s'étaient élevées, entre Catherine Lambert et les Jésuites, possesseurs de la moitié du domaine de la Tète-d'Or. Il y eut une suite de pro- cès interminables , qui cessèrent seulement en 1668 : à cette époque l'Hôtel-Dieu était en pleine jouissance. Un accord inter- vint donc entre les Jésuites de la maison de Saint-Joseph et les recteurs de l'hôpital. Les premiers furent représentés par le P. AIbi, recteur, et le P. Alexandre Cornillon, procureur de ladite maison ; l'Hôtel-Dieu le fut par Barthélémy Maserany, écuyer, seigneur de Laverrière , conseiller du roi, noble Fran- çois Dufaisant, docteur es droit, Antoine Riverieux, David Briviilier, Léonard Bathéon, François Roussier, Jean Estival et Jean Claret, bourgeois à Lyon, tous recteurs*dudit Hôtel-Dieu. Cet acte nous apprend que la propriété de l'hospice était divisée