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464               DES PROGRÈS DE LA SCIENCE

nent d'être ajoutées aux anciennes. Au-dessus de la men-
tion très-bien, qui déjà laisse peu à désirer, on vient de
mettre la mention parfaitement bien, qui est maintenant le but
 suprême, l'idéal où tout bachelier doit tendre; au-dessous de
la mention assez bien, on a mis la mention passable , limite
extrême de l'indulgence des juges et de la médiocrité des
candidats. Personne n'a obtenu, cette année, la mention
parfaitement bien, mais il n'en a pas été de même de la
mention passable ; c'est la voie large par laquelle le grand
nombre est entré. Cependant nous avons donné à peu près
autant de mentions distinguées que l'année dernière.
   Dans la session d'août, MM. Bianchi, Garin et Fauchier,
tous les trois élèves du lycée de Lyon, ont mérité la men-
tion très-bien; dans la session de novembre, M. Bosdari; et
dans la session d'août, MM. Desvernay, Rombau, Lardet et
Clarard ont mérité la mention bien.
   Nous voudrions qu'on donnât a ces mentions d'honneur,
en les inscrivant sur les diplômes eux-mêmes , une impor-
tance plus grande et un souvenir plus durable que ce compte
rendu ou un certificat provisoire. Entre la mention passable
et la mention très-bien, je l'ai déjà dit, la différence est très-
grande ; l'une signifie tout au plus la médiocrité en toutes
choses, l'autre, au contraire, atteste de fortes et brillantes
études. Un diplôme avec la mention très-bien ou même bien,
ne serait-il pas, en beaucoup de circonstances, une bonne
recommandation et un motif légitime de préférence?
   Nous avons examiné sept candidats à la licence. Trois
se sont présentés au mois de novembre, et deux ont été
reçus: M. Cons, maître répétiteur au lycée de Mâcon, et
M. l'abbé Beaudet, de la maison des Carmes de Paris. A la
session d'août, sur quatre candidats un seul a été reçu ,*
M. Gardiennet, maître répétiteur au lycée de Lyon et élève
de nos conférences.