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liE J.-M. COLLOT-D'IIERBOIS. 373 cas où elle aurait des motifs particuliers pour le taire, et où les représentations à la petitte salle seraient contraires à ses inté- rêts. Cependant, je ne crois pas que votre jouissance puisse être troublée pendant le premier mois, si vous arrivez promptemenl. « J'ai l'honneur d'être, etc., « D'HERBOIS, directeur du spectacle, » « Mercredj 16 may 87. « MONSIEUR (4), « J'ay l'honneur de vous remettre ci-joint le répertoire nou- veau et l'état du spectacle, tel qu'il est actuellement composé. J'ai désigne d'une étoile les nouveaux arrivés. Il faudra ajouter encor plusieurs personnes pour que l'ensemble soit parfaite- ment complet, et alors je ferai dresser un état général, avec un extrait de l'engagement de chaque acteur. J'ai désigné seule- ment, dans celui que j'ai l'honneur de vous envoyer, le genre des emplois de chacun. Vous voudrés bien, Monsieur, avoir la complaisance de mettre le tout sous les yeux de monsieur le Commandant. Nous avons beaucoup de malades, et par consé- quent d'embarras. Le répertoire arrêté devient très-incertain. Les visittes que je suis obligé de faire aux affligés et les solli- citations à ceux qui se portent bien, m'empêchent d'aller moi- même vous présenter ces papiers et l'hommage du profond res- pect avec lequel j'ay l'honneur d'être, etc., « D'IIERBOIS. » « Le jeudi 14 juin 1787. « MONSIEUR , « 11 a été fait un répertoire lundi, et monsieur le Comman- dant l'a fait demander (2); mais j'aurais de bien vifs regrets de (1) Lazare Couturier, secrétaire du Commandant. (2) Le directeur du spectacle était tenu de présenter, tous les lundis, au commandant de la ville le répertoire des pièces qui devaient se jouer dans le courant de la semaine, afin que cet officier pût y indiquer le, changements jugés nécessaires.