page suivante »
DE L'ARCHITECTURE RELIGIEUSE A LYON D'AMIES QUELQUES COXSTOÃCTIOXS MODERNES. ÉGLISES D'ÉCULLY, DE CALUIRE, DE VAISE * ET DE L'IMMACULÉE CONCEPTION. Lorsque de toutes parts on voit surgir, comme par enchante- ment, cette foule d'églises qui, depuis bientôt vingt ans, sont venues donner la vie à de nouvelles paroisses ou remplacer des édifices tombant en ruines ou devenus insuffisants, il n'est pas sans intérêt, pour la science archéologique, de constater la va- leur réelle de ces productions du génie moderne, inspiré tou- tefois des Å“uvres du moyen âge. Ce qui frappe de prime abord lorsqu'on fait l'analyse de ces constructions diverses, c'est que la préoccupation conutante des architectes de nos jours a été, non point d'adopter, franchement et avec toutes ses conséquences, l'art ancien qu'ils ont voulu reproduire dans leurs édifices, mais d'en éluder, d'en modifier le système par des moyens quelquefois peu dignes de construc- teurs sérieux. La grande loi de l'architecture ogivale consiste, on le sait, à contenir, par des points d'appui savamment calculés, l'écartement des voûtes à des hauteurs différentes, dans des édifices à plu- sieurs nefs. Dans ce cas, l'emploi d'arcs-boutants à grande portée était in- dispensable, car il fallait absolument ramener, par l'équilibre entre les poussées intérieures des voûtes et la pression exté-