Revue du Lyonnais » série 2 - n°19 ( 1859 ) » pp.222

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Plantes, qui eût formé une si agréable et si pittoresque pro-
menade intérieure, pour les habitants d'un quartier populeux.
    J'ai déjà , l'année dernière, constaté l'érection de la
statue du maréchal Suchet, qui est mal placée pour pro-
duire l'effet monumental que l'on en attendait.
    La manufacture impériale des tabacs a été antérieurement
remise à neuf, et l'on a ajouté un étage à toutes les cons-
tructions adjacentes servant à la Manutention.
    Le percement de la rue de l'Impératrice est suspendu.
Espérons, toutefois, que toutes les difficultés s'aplaniront
promptement. Cette rue, la plus logique de toutes, n'a reçu
jusqu'ici, un commencement d'exécution que par deux de-
meures élevées dans la rue Sirène,qu'empruntera son parcours.
    Quand cette artère sera en construction, je ne saurais trop
recommander aux architectes de ne pas abuser du fronton
et de l'ornement exagéré qui donnent, aux œuvres architec-
tonjques, l'apparence d'assemblage de nids d'hirondelles.
Qu'ils élèvent des maisons sobres de style, pures, intelli-
gibles, sérieuses comme les mœurs lyonnaises !
    J'ai déjà exprimé le vœu qu'une vasle retraite en hémi-
cycle , s'opère aux dépens des maisons de la place de la
 Comédie , faisant face à la rue Impériale. Au fond de
 cet hémicycle, dont l'espace serait occupé par un square,
 s'élèverait un escalier monumental à double rampe, pour
 donner accès aux hauts quartiers, et sur la terrasse qui
 en formerait le palier, jaillirait un château d'eau.
    L'église de N.-D. de Saint-Louis, ne veut décidément pas
 dorer la croix de son clocher, en orner la base, et poser au
 faite de sa coupole, la statue de saint Louis.
    La basilique des Macchabées (Saint-Just), continue, avec
un imperturbable sang-froid, à braver mes observations. Son
 clocher est absurde. Privé de tout signe chiétien, il ressemble
 exactement à celui d'un temple prolestant; et j'ai vu des Calvi"