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68 BIBLIOGRAPHIE.
LES FIEFS DU FOREZ d'après le manuscrit de M. SONYER DV LAC,
premier avocat du Roy au siège domanial de Montbrison, ressort et comté
de Forez en 1788, avec notes, carte et une table raisonnée des noms de
lieux et < e personnes, jointes audit recueil par M. P. d'AssiEp. DE VAMÃNCHES,
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ancien membre du conseil-général du département de la Loire, membre
correspondant de l'Académie de Lyon et de la Société d'histoire et d'ar-
chéologie de Chalon-sur-Saône. Lyon, Louis Perrin, 1858, grand in-4,
de 352 pages.
Ce précieux manuscrit, donné par Hector du Lac,filsde l'auteur,
à la Bibliothèque du Palais-des-Arts,dormait depuis plus d'un demi-
siècle sur ses rayons, lorsque M. d'Assier de Valenches conçut, il
y a un an, la généreuse pensée de le reproduire à ses frais avec
un grand luxe; et de doter à la fois nos provinces, d'un chef-
d'Å“uvre typographique, et qui, mieux est, d'un livre utile. Non
seulement l'Académie de Lyon s'empressa d'accueillir avec faveur
le projet si patriotique de M. d'Assier, elle voulut lui donner, en
même temps, un témoignage de toute sa sympathie en lui décer-
nant le titre de membre de la Commission d'histoire et d'archéo-
logie. Puisse-t-elle ne pas se borner à cette première faveur qui
témoigne, une fois de plus, de son très-vif désir de propager
l'étude sérieuse de l'histoire provinciale; puisse-t-elle, l'œuvre
accomplie, réaliser l'espoir que sa bienveillante initiative a fait
entrevoir aux nombreux amis de M. d'Assier. Il n'est pas besoin de
dire que l'Académie, par l'organe de son secrétaire, M. le docteur
Fraisse, a remercié avec empressement le savant éditeur, du don
splcndidc de deux exemplaires de son livre destinés à sa Biblio-
thèque.
Le manuscrit de Sonyer du Lac, recueil intéressant entre tous
pour le Forez , est le fruit de longues années de travail et de
recherches. 11 renferme, par ordre alphabétique, une liste à peu
près complète des principaux fiefs de cette province, avant 1789.
Autant que possible, l'auteur a mis à profit les nombreux maté-
riaux qu'il pouvait consulter à loisir dans les archives domaniales
de Montbrison, et que l'orage révolutionnaire a dispersés sans