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64                      BIBLIOGRAPHIE.

choses, d'avoir fait du labeur de chaque jour une des condi-
tions de la santé. »
   Mais, dit encore l'auteur (p. 134),«pour retirer du travail
les avantages hygiéniques qui y sont attachés, il faut qu'il
soit coupé par des temps d'arrêt, divisé par des repos. Le
repos du septième jour de la semaine, particulièrement ins-
titué en vue de ceux qui vivent du travail de leurs mains, est,
religion à part, admirablement en harmonie avec les besoins
de l'homme et tout à fait conforme aux plus saines prescrip-
tions de l'hygiène. » Nous verrons Bientôt que, si la religion
est ici mise à part, c'est seulement pour que son empire reste
plus indépendant, plus respecté et plus efficace.
   Après avoir ainsi établi la nécessité, les conditions et les
limites du travail comme loi commune de l'humanité ,
M. Fonteret étudie chacune des professions manuelles les
plus ordinaires ; il les classe hygiéniquement, suivant qu'elles
soumettent les ouvriers au à l'humidité ou à une chaleur
excessive, à rester sédentaires ou à porter des fardeaux, etc.
Il décrit les inconvénient attachés à chaque état, et les pré-
cautions particulières qu'ils imposent ; puis les traits carac-
téristiques des constitutions qui doivent interdire, sous peine
d'abréger la vie, tel ou tel genre d'occupation. Ce chapitre
 nous a paru le développement complet des conseils que nous
donnait, il y a quelques années, M. le docteur Pasquier, sur
 la nécessité de consulter le tempérament dans le choix d'une
 carrière.
    L'Hygiène des ouvriers louche ainsi par tous les points aux
plus hautes questions de l'éducation ; et il n'est pas une de
 ses pages, pour ainsi dire, qui ne puisse nous fournir des
 lumières fructueuses et de féconds sujets de méditation .
 Toutefois, je dois le dire, en assignant à cet excellent manuel
 de santé une place honorable dans la bibliothèque de tout
 chef de famille, en exprimant le vœu qu'il soit sans cesse