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42                           ARCHÉOLOGIE.

trer tous ces titres sur la colonne d'Usson, si la réparation
qu'elle relate avait eu lieu en 237 ou 238.
    C'est sans doute à l'une de ces deux dernières années,
probablement à l'année 237, qu'il convient de rapporter
l'inscription d'une autre colonne milliaire transportée
d'Ampuis au Musée de Lyon, et sur laquelle se lisent
avec les noms de Maximin et de son fils, tous les titres
qui viennent d'être rappelés. L'inscription de cette co-
lonne encore plus cruellement maltraitée par le temps
que celle de la pierre d'Usson, et privée de la seconde
moitié au moins de chacune de ses lignes, n'offre que
des lambeaux d'un texte à tout instant interrompu par
des lacunes. Il n'est donc pas étonnant que les auteurs
qui ont eu à s'occuper de ce monument n'aient pas réussi
à en donner une interprétation complètement satisfai-
sante.
   M. Comarmoud laissant, dit-il, à ses lecteurs, le soin
de déchiffrer comme ils le pourront, un texte si mutilé (1),
la restitution proposée dans les Inscriptions antiques de
Lyon (2) , peu différente de celles de M. Cochard (3)
et d'Artaud (4) est la dernière en date. Cette restitu-
tion me fournit le sujet de quelques remarques critiques
que je demande la permission de présenter, non pour le
plaisir malveillant de ledresser les torts d'autrui, mais
afin de trouver dans cette analyse les arguments de l'in-
terprétation que je crois être la bonne.


     (t)   Description du musée lapidaire, p. 149.
     (2)   1,1.
     (3)   Statistique d'Ampuis.
     (4)   V. notice sur le musée, p. 37.