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RAPPORT
PRÉSENTÉ A L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DE LYON ,
AU NOM DE LA COMMISSION
DES MÉDAILLES DU PRINCE LEBRUN
PAR M. A. BINE AU.
Lu dans la séance publique du 29 juin 1858.
MESSIEURS,
L'année dernière j'avais l'honneur de rappeler devant vous et
devant l'auditoire convié à nos modestes solennités, les titres
particuliers du prince Lebrun à la reconnaissance de notre Com-
pagnie et de notre cité.
Organe d'une Commission dont les décisions étaient devenues
les vôtres, je proclamais ensuite en votre nom les lauréats aux-
quels vous décerniez les médailles de la fondation instituée dans
notre sein par l'Architresorier de l'Empire, qui ne perdait pas de
vue sa qualité d'académicien de Lyon.
La Commission, chargée de choisir nos lauréats de cette année,
m'a encore confié la tâche d'être son rapporteur, malgré mes
efforts pour que cette mission fût remise à des mains plus ha-
biles. Remarquez, en effet, qu'il s'agit de deux questions intime-
ment liées avec les beaux-arts et intéressant la peinture ou le
dessin bien plus que les sciences appliquées. Puissent donc mes
rapides aperçus être entendus avec indulgence !
D'après l'avis unanime de la Commission , deux des médailles
instituées par le prince Lebrun sont à décerner aujourd'hui.
La première s'adressera à une invention dont la nature et la
portée ont été exposées à l'Académie, il y a quelques semaines