Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
           SUR LA SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE LYON.   169

 de jetons à chaque séance. Il est fait allusion a
 cette délibération dans le procès-verbal de la
 séance du i4 mai, avec laquelle recommence la
 série des procès-verbaux. C'est encore durant ces
 années inconnues de 1810 et 1811, que dut être
 prise la délibération qui dispose qu'il ne serait
 pourvu aux vacances qu'en présence de trois
 candidatures et que tout candidat devrait être
présenté un mois d'avance, disposition à laquelle
il est fait allusion dans la séance du 9 avril et
qui a été implicitement abrogée par les articles
 9 et ai des règlements de 1822 et I 8 3 I .
   La séance du 9 juillet, à laquelle nous arrivons
dans l'ordre chronologique, mérite d'être l'objet
d'une mention spéciale, à cause d'une grande
grâce littéraire que la Société y reçut, je veux
parler des prémices d'Antigone. M. Ballanche lut
le commencement du premier livre de cette im-
mortelle composition. J'emprunte le compte
rendu de cette séance au procès-verbal qui en
fut rédigé par M. Breghot du Lut, avec le soin
et l'étendue qu'il consacrait à ees résumés. « Il
paraît, y est-il dit, que le but de notre confrère
a été de rassembler dans un cadre tout ce que les
poètes et même les historiens nous apprennent
des infortunes de cette femme célèbre et de celles
de sa famille et d'en composer, s'il est permis de
s'exprimer ainsi, une espèce de poème en prose,
qui retraçât avec une scrupuleuse fidélité les