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                    NOTICE HISTORIQUE, ETC.           101

quelquefois si importants, dans un recueil pé-
riodique auquel on pourrait en tout temps
recourir. Désormais donc il sera facile, lorsque
les années auront passé sur nos études, sur nos
communications, d'évoquer avec certitude les
souvenirs imprimés de notre existence littéraire,
plus fidèles que les récits souvent inexacts de
la tradition, toujours plus complets que les ré-
sumés incolores d'un procès-verbal, laconique
témoin de la séance qu'il ne doit pas juger, mais
constater seulement.
   Toutefois, avant que de songer à perpétuer,
par la voie de la presse, la mémoire de nos tra-
vaux, n'avons-nous pas à remplir envers nos
devanciers quelque devoir de piété filiale? Nous
ne saurions inaugurer plus dignement, à mon
avis, la publication de nos comptes - rendus ,
qu'en les mettant sous l'invocation de nos pré-
décesseurs et en les représentant comme la con-
tinuation de leurs œuvres. Appelé par vos suf-
frages à consigner quelquefois les actes de votre
vie littéraire, nos attributions nous ouvraient le
dépôt de vos archives et mettaient à notre dispo-
sition tout ce qui reste des cinquante années
d'existence de notre Société. Permettez - nous
donc, Messieurs, de vous offrir, aujourd'hui, le
résumé d'un demi-siècle de procès-verbaux pro-
mis dans le premier Numéro de nos Archives (i),
 (I) Lvon. Louis Pcirin, 1847.
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