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                   DISCOURS DE M. B0U1LL1ER.                  501

  ressaisir ce qu'il retenait seulement par la mémoire et non par
  le raisonnement. Tel est donc le but où il faut tendre, soit
  par les sciences, soit par les lettres.
     Les examens de licence ont été plus nombreux et ont aussi
  donné de meilleurs résultats que les années précédentes.
  M. l'abbé Jacquemet a été reçu a la session d'avril ; M. Do-
 meck, M. Blanc et M. Jarrige, maître répétiteur à St-Etienne,
 à la session d'août. M. Domeck s'est distingué par la pureté,
 par l'élégance et par la facilité de ses compositions latines.
 M. Blanc, maître répétiteur auLycée de Lyon, s'est fait aussi
 remarquer par une bonne composition latine. Tous deux
 avaient suivi nos conférences d'où est sorti encore un troi-
 sième licencié, M. Boël, maître répétiteur au même lycée,
 reçu parla Faculté de Grenoble.
    Ainsi, dès la première année, nos conférences ont porté
 des fruits et k l'avenir elles en porteront, je l'espère, de plus
 grands encore. Leur succès est une affaire d'amour-propre
 pour la Faculté tout entière dont elles sont l'œuvre com
 mune. Mais peut-être, malgré ce que j'ai dit l'année der-
 nière , ne sont-elles pas encore assez connues, et ne sait-on
 pas assez ce qu'elles peuvent avoir d'utilité et d'intérêt non
 seulement, cela va sans dire, pour un candidat à la licence,
mais pour tout bachelier qui, ayant gardé le goût de l'étude ,
voudrait se perfectionner dans l'art d'écrire et dans les études
classiques.
    Nous voila pour la première fois au terme de cette période
triennale dans laquelle, vous ne l'avez peut-être pas oublié ,
un règlement, qui date de trois ans , nous oblige de com-
prendre et de partager tout notre enseignement. Il nous
faut donc retourner en arrière et recommencer la route
déjà parcourue. J'ai bien peur que ce retour en arrière
et cette triennalité ne soient pas en tout point du goût
d'un public qui, nous en sommes sûrs, prélère l'histoire