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                           M. DE MIRECOURT.                              321
piteuse : « Je ne peux pas payer, à moins d'ôter le pain à
mes enfants. » Le pauvre homme !
   Ah ! certes, les motifs allégués par M. de Mirecourt pour
son refus de paiement sont sacrés, et jamais la pensée de
s'en railler ne fût venue a personne si cette plate humiliation
n'était mise aux pieds de l'homme pour lequel le biographe
n'a pas eu assez de fiel et d'invectives ; si elle ne venait pas
après les plus grotesques rodomontades et si elle n'en était
pas suivie. En effet, le soir même du jour où la lettre de M. de
Mirecourt fut publiée , M. de Girardin, suffisamment vengé
par cette humiliation publique, le fit mettre en liberté. Quinze
jours après, le biographe recommence ses hâbleries ridicules.
« Ah ! cher hôte, pourquoi me renvoyer si vite ? pourquoi
vous fatiguer si tôt de ma correspondance ?....(/. Janin, 1).»
   11 ne reste plus qu'à hausser les épaules.
 Passons a la dissection littéraire des brochures de M. de
Mirecourt (1).
                                    Armand FRAISSE.


  (1) La dernière partie de ce travail sera publiée dans la prochaine livrai-
son de la Revue.




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