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'64                          JEAN PALERNE,

   Ce petit livre est beaucoup plus édifiant qu'intéressant, et
beaucoup plus rare que curieux,
  Un Jean Palerne, greffier criminel au Présidial de Lyon, mais
qui ne peut être le même que celui dont nous avons esquissé la
biographie, puisque le greffier mourut en 1063, « lut à Cinq Mars
et à de Thou leur arrêt de mort dans leur prison. Il leur fit,
étant à cheval au pied de l'échafaud, une deuxième lecture de cet
arrêt le 12 septembre 1642 (i). »
  Enfin, il est un autre membre de cette famille, qui a laissé
plus d'une trace dans l'histoire contemporaine de Lyon. C'est
Palerne de Savi qui fut le premier Maire de cette ville (2).

                                              Gui DE LA GRYE.



    (1) Catalogue des Lyonnais de MM. Bréghot du Lut et Péricaud. Voir
aussi Malavaleltc et Mambrun.
   (2) Voici la note que MM. Bréghot du Lut et Péricaud consacrent à ce
personnage dans leur Catalogue des Lyonnais dignes de mémoire.
   « Fleuri Zacharie Simon Palerne de Savy, premier maire de Lyon, de
l'académie de cette ville etc. né le 5 Décembre 1733, fils de Vincent
Palerne, trésorier de France au bureau de Lyon, et de Catherine Clapcyron,
mort vers 1835 à Bourg-Argental, en Forez, où il s'était retiré pendant la
tourmente révolutionnaire. On a son portrait gravé par Etienne Superchy
(de Lyon), en 1790. Il est représenté en costume, de Maire, avec l'éeharpe
en bandoulière. Une des rues du quartier Saint-Sébastien a été appelée
rue de Savy du nom de ce magistrat qui fut remplacé, comme Maire de
Lyon, par Louis Vitet, le 23 décembre 1790. — (Voir les mémoires de
Guillon, les Tablettes Chronologiques de M. A. Péricaud, et les Poésies de
Vasselier ). »
   J'ai découvert une pièce dédiée à Palerne de Savy ; en voici le titre :
   Le camp de Salente, fête martiale, impromptu patriotique, opéra-ballet,
paroles de M. Guigoud Pigale, musique de M. La Manière, représenté pour
la première fois à Lyon, le 31 Mai 1790, lors du camp fédératif de cette
ville.—Brochure in-8 de 32 pages. A Lyon, chez J. Sulpice Grabit, libraire,
grande rue Mercière, n° 8. 1790.