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474 BIBLIOGRAPHIE. zoge, Bazoque, doivent ce nom à la basilique rurale autour de laquelle ils se sont formés, et que la société des clercs de la bazoche s'est ainsi appelée du nom de quelque vieille église, chapelle ou bazoche dans laquelle se tinrent ses premières as- semblées. M. Fabre aurait donc mieux fait, à notre avis, de s'arrêter au sens de sa première remarque, sans aller cher- cher au loin ce qu'il tenait sous sa main ; mais en matière cl'etymologie il est vraiment difficile de résister au plaisir d'en donner une nouvelle. Quoi qu'il en soit l'ouvrage dont nous venons d'essayer une rapide analyse, est du petit nombre de ceux qui peuvent sup- porter la critique et la mettre souvent en défaut. Il abonde en citations, textes et arrêts qui jettent un jour nouveau sur des faits controversés et maintes fois confondus les uns avec les autres. Il s'adresse non seulement aux littérateurs et aux gens du monde, mais encore à ceux des nombreux confrères de l'au- teur que les dossiers et les écritures n'ont pas rendus insensi- bles aux délassements de l'esprit. Ils y trouveront les titres qui relèvent leur profession et les honorent en même temps qu'ils les obligent. Ajoutons en finissant que le livre de M. Fabre ne se recommande pas moins par la forme que par le fond. Il fait le plus grand honneur aux presses viennoises de MM. Timon , et bien que l'imprimerie soit fort ancienne à Vienne, puisqu'elle y date de l'an 1478, elle n'avait pas encore produit un volume exécuté avec autant de soin et d'élégance que les Études histori- ques sur les clercs de la Bazoche. Alfred de TERREBASSE. RECUEIL DE POÉSIES DE Mme S T . - J . . . , un volume in-12.— Lyon. 485tt, imprimerie d'Aimé Vingtrinier. Par une de ces calmes et radieuses soirées de printemps, au moment où le soleil s'abaisse majestueusement derrière les hau- tes montagnes aux sommets enluminés de teintes capricieuses, à cette heures où les brises de la rive, plus tièdes et plus parfu-