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328                ESSAI SUK L'HISTOIKK, ETC.

consacré mon temps et ma pensée ; la plus belle partie de
ma vie, je l'ai passée a étudier ses secrets dans les écoles et
les bibliothèques, et a appliquer ses enseignements dans les
hôpitaux.
    Que ne lui dois-je point? Les inépuisables émotions de l'art,
les plaisirs émouvants de l'intelligence, le bonheur de dé-
couvrir quelque nouveau secours pour la souffrance, la sa-
tisfaction du peu de bien qu'on a fait et de celui qu'on en-
 seigne à faire à cette généreuse jeunesse médicale, qui re-
tourne prodiguer h la société le fruit de ces leçons, toutes ces
 impressions indicibles que j'ai laissées derrière moi comme
 des jalons dans ma carrière, je retrouve tout sur la route de
 cette science, à laquelle je suis -lié par tout ce que l'homme
 peut recevoir du créateur.
     Elle n'a point été ingrate ni marâtre pour moi, et je ne
 saurais regretter de lui avoir consacré ma jeunesse et mon
  existence entière. Si je lui ai beaucoup donné, elle m'a tout
 rendu avec usure. Succès, position, palmes académiques J e
 lui dois tout, tout, Messieurs, jusqu'à l'insigne honneur de
  siéger parmi vous ; c'est à elle que je rapporte cette haute fa-
  veur qui est venue pour moi mettre le comble à toutes celles
  qui m'ont été si généreusement départies.
     Si donc je l'ai servie avec un dévoûment sans borne, avec
  un amour tout filial, si je lui ai voué un cuite qui ne finira
  qu'avec ma vie, vous comprendrez,Messieurs, que j'avais un
  besoin du cœur à satisfaire, j'avais à payer une de ces dettes
  de reconnaissance qu'on ne saurait jamais acquitter trop li-
  béralement.
 principes et fait partie du même corps de doctrine ; comme art, elle associe
 incessamment les médications médicales aux pratiques chirurgicales.