Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
 20                 CONSIDÉRATIONS SUR L\~D0MBES.

 supériorité, et sans se soumettre d'autre part à l'empe-
 reur d'Allemagne, reconnaissaient parfois néanmoins la
 supériorité de celui-ci, comme on peut en juger par le
 préambule des Coutumes de 1325, et par l'hommage
 rendu,le 8 septembre 1398, à AméYlll, comte de Savoie,
 en qualité de Vicaire de VEmpire (1).




   Le territoire de la Bombes, depuis que le partage de
Verdun le donna à l'Empire, ne cessa, jusqu'en 1762,
d'être indépendant de la France, comme en témoigne
la conduite de Philippe-le-Hardi (2), de Philippe-le-


    (1) Voir le préambule des Coutumes de Dombes (le 1325, et la charte
 du 8 septembre 1398, dans la Bibliolheea Dumbensis.
    Après le décès du dernier sire de Villars, Humbcrt VII, mort à Trévoux
 en 1424, Philippe de Levy, son ncreu, demanda au due de Savoie la resti-
 tution de Villars. Celui-ci refusa. « Philippe de Levy, dit Guiclienon, recou
rut à l'empereur Sigismond qui, en la même année 1424, lui bailla la
 souffrance de la terre de Villars, qualifiée par le titre de Baronnie et. ancien
fief d'Empire. Depuis, ce même Philippe de Levy transigea avec ledit comte
de Savoie, à Chambéry, le 26 juin 1432. (Hisl. de Bresse, p. 12"). »
   (2) Philippe-le-Hardi exigea que Pierre de ïarentaise, Archevêque de
Lyon, lui prêtât serment de fidélité. Ce serment (1272), fut le premier que
firent les archevêques de Lyon aux rois de France. Il en résulte clairement
que le roi ne prétendait à aucun droit de ressort, ni de souveraineté dans
tout ce qui dépendait de l'Archevêché de Lyon en deçà de la Saône. Dicton
fuit nobis ex parle clicii Domini régis, quod nobis licuit gercre administra-
tionem bonortim temporalium ecelesiœ Lugdunensis , ULTRA SAGONAM. (Voir
Méncstrier : Preuves, p. xr.r).
  Les paroles de Pierre-le-Vénérable montrent que, déjà au xn e siècle, l'on
considérait la rive gauche de la Saône comme ne faisant point partie de la
France. « Màcon, dit-il dans le livre des Miracles, est aux confins du royaume
de France et sur la Saône ; cette rivière qui prend sa source en Lorraine,