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CONSIDÉRATIONS SUR LA BOMBES. 9 ces encore sont là comme dans un dépôt facile à consulter. La beauté de l'impression est déjà un attrait. Les carac- tères, de formes savantes et commemoratives, ont cette netteté merveilleuse à laquelle nous a accoutumés l'éminent typographe lyonnais, M. Perrin, qui a relevé parmi nous l'art des Gryphe et des de Tournes, en surpassant ses devanciers. Docile au vœu de l'Académie, j'essaierai aujourd'hui, Messieurs, de vous dire quelques mots sur la formation et l'état de la Dombes au moyen-âge, et sur l'armoriai dû à M. d'Assier. Un autre jour le parlement, dans lequel ont siégé les illustrations judiciaires de Lyon, les Bellièvre, les Vauzelles, les Villars et tant d'autres, sera l'objet d'une nouvelle tentative de ma part et d'un nouvel entretien. La Dombes, dont Trévoux devint la capitale au com- mencement du XVIe siècle, comprenait, sous les Celtes, une portion du territoire qu'occupait la nation des Ambares, ainsi qu'on peut en juger par le livre 1" des Commentaires de César (1). Aux premiers temps de l'époque Gallo-Romaine, les Ambares, Amhari, ayant été supprimés par la division des Gaules que fit Auguste l'an 727 de Rome, leur ter- (1) Guerre des Gaules, liv. 1, eh. nr. — Voir, 1" d'Anville, Notice de h Gaule, ]). 61, — 2° Jolibois, Dissertation sur l'histoire ancienne du pays de /tombes.