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()                         LES DEUX ONDES;
                                   ENVOI.

                 Dans ce pays mâle et riant
                 La richesse a sa cour plénière,
                 Tenant basar de l'Orient
                 De par son fleuve et sa rivière ;
                 Et, pour miracle Mariant,
                 Grâce à la vierge de Fourrière,
                 Le choléra va s'enfuyant
                 Bien loin de fleuve et de rivière.
                                                 J. M.
     S décembre 1855.
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                          LES DEUX ONDES.
          En émeraude un pré vient à verdir,
          Alors qu'il glisse en son herbe pe.rdue,
          Doulcettement très fraische onde épandue
          De mille fleurs le faisant resplendir ;
          Lors un torrent s'en vient-il à bondir,
          Jetant son onde à grand'course éperdue,
          Dans l'infortune est tantôt confondue
          Famille ou fleun ne pouvant reverdir.
          L'une est la paix, tranquillement émue.
          Où l'indigence en bien être se mue
          Voire au soleil allant s'épanouir ;
          L'autre est la guerre, effroy de la nature,
          De feu, de sang vivant à l'aventure,
          Et contre qui tout vient s'évanouir.
                                     ENVOI.

          Doulce est la vie aux émois des amours,
          Moult elle est dure aux efiroys de la guerre ;
          Les gens s'en vont, guerroyant tous les jours,
          Las ! en ieeux la paix ne dure guère !
                                                  J. M
         Novembre 1855.