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                       LITURGIE LYONNAISE.                       439
   L'abbé Jacquet parlait des hymnes de Coltin et de Santeuil,-
il y en a probablement de plus modernes encore, et ces produc-
tions se reconnaissent à la boursoufflure du style autant qu'à la
pesanteur de la mélodie. Dans un travail plus étendu on pour
rait indiquer celles de Santeuil, que l'on trouve dans les Heures
de Lyon. Je dis les heures à dessein; c'est le nom consacré pour
désigner le recueil des prières soit liturgiques, soit particulières,
à l'usage de tout catholique qui fréquente les offices. Depuis
quelque temps on cherche à accréditer chez nous d'autres déno-
minations émanant des libraires fantaisistes de la capitale, cl
qui sont aussi incorrectes et inexactes dans leurs significations
que1 propres à jeter le désordre dans cette importante catégorie
des livres pieux. Ces noms nouveaux sont ceux de Paroissiens,
(VEucologe. On les bourre d'illustrations, à l'usage des élégantes
de la Madelaine ou de Saint-Roch, mais le texte y est traité avec
la plus grande négligence et très-écourUi, de peur de grossir le
volume aux dépens des images.



    En tète de l'ouvrage intitulé : Le Cérémonial de la sainte
 Eglise de Lyon (Lyon, 1838, par l'abbé Denavit). on trouve un
mandement de Mgr de Pins, administrateur du diocèse, en date
du 1 er janvier 1838, aussi remarquable par l'élévation des sen-
timents que par le magnifique langage dans lequel il est écrit.
C'est à la fois un titre de gloire pour le clergé et les fidèles du
diocèse de Lyon, et une règle pour tous ceux qui auraient à
s'occuper des cérémonies de l'Église. Nous ne pouvons mieux
faire que d'en citer quelques passages.
    « 11 n'est aucun lieu qui n'ait entendu parler de l'Église de
Lyon , de la pompe de ses cérémonies, du zèle de son cierge
pour le maintien de la discipline et de son attachement aux tra-
ditions qu'elle a reçues de ses pères. Aussi, à peine la Provi-
dence nous eut-elle appelé à l'administration de cette Eglise,
que nos regards se portèrent, avec une sainte avidité, vers ces
rites antiques qu'elle conserve avec tant de soin. Nous n'eûmes
pas de peine à comprendre combien était justement acquise la