Revue du Lyonnais » série 2 - n°10 ( 1855 ) » pp.238

238                     UN DÉJEUNER.

                           Verner.
      Pour mon enfant quelle heureuse promesse !
        Pour ma fille et moi quel honneur !
                         Les voisins.
        A qui donc ce discours s'adresse ?

                          SCÈNE X.
       Les précédents, Officiers reconnaissant le roi.
                         Les officiers.
       Ah ! sire !
                           Frédéric.
                   Eh bien ! j'ai du bonheur.
                            Tous.
     Le roi ! pardon d'avoir pu méconnaître
       Notre vieux Fritz, notre bon maître
       Que chacun de nous chérit tant.
                          Frédéric.
(« Lisbeth)     Tu ne m'aimeras plus, peut-être,
                Et moi je t'aime maintenant.
[aux officiers) Hermann est sergent dans ma garde ;
                Son équipement me regarde
                Comme la dot de cette enfant.
                            Tous.
       Vive le roi, si bon !
                            Verner.
                                    si grand !
                             Tous.
       Vive le prince qui nous aime !
                          Frédéric.
       Je suis plus content de moi-même
       Plus heureux qu'un jour de combat.
                           Verner.
       11 ennoblit le diadème.