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SUR LE DIOCÈSE DE LYON. 3t que pourroit avoir personnellement peut-être M. de Saint- Claude d'étendre son diocèse dans la Bresse et le Bugey ne devroil pas, ce semble, arrêter, dès que le bien de la chose el le soulagement des archevêques de Lyon l'exigeroit. Si l'on n'étend pas le diocèse de Sainl-Claude au delà du comté de Bourgogne, les visites dans les paroisses de Bresse dépen- dantes de Lyon deviendroient comme impraticables, par la nécessité où l'on se trouveroit de passer continuellement d'un diocèse dans l'autre, « Une autre difficulté qu'on pourroit proposer, c'est la crainte que M. de Saint-Claude ne trouve point de gradués pour faire les fonctions d'official dans les paroisses du comté de Bourgogne que l'archevêque de Lyon abandonne. L'expé- dient est facile. Sa Majesté penl accorder à ce prélat la grâce que les archevêques de Lyon ont obtenue pour la partie du Dauphiné qui est de leur diocèse. Ces derniers sont dispensés d'avoir un officiai résidant dans ce canton , attendu le petit nombre des cures qu'il renferme. L'official ordinaire de Lyon est chargé de la juridiction contenlieuse pour cette province. « L'archevêque de Lyon esoère qu'on lui cédera la juri- diction et la nomination à toutes les places de la commu- nauté des chanoinesses de Neuville. Quelque arrangement qu'on prenne, celle communauté ne sauroit changer de dio- cèse, et il ne convient pas que ces deux droits fussent ou divisés ou attribués à tout autre qu'à l'archevêque de Lyon. L'évêque de Sain'-Claude ne sauroit s'en plaindre; on lui cède un nombre considérable de communautés de l'un el de l'autre sexe qu'on auroit un grand intérêt à retenir, surtout par le relief que donnent à quelques chapitres, tels que ceux de Saint-Claude et de Gigny, les preuves de noblesse qu'on est en usage d'y faire. D'ailleurs la noblesse de la Bresse, où est située cette maison, et celle du Bugey, qui en est voisine, four- nissant la plupart des sujets qui la composent, souhaitent