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               NOTICE SUIi SAINT-RAMBERT-DE-JOl'X.                      387

res grammaires françaises qui aient été faites (1). 11 a laissé en-
core, entr'autres ouvrages, des poésies dont le trop fameux qua-
train sur les amis est la pièce la plus connue.
   François Bourdin, jurisconsulte distingué , naquit à Saint-
Rambert en 1675 et mourut en 1755. Sa probité et son savoir
profond dans le droit lui valurent la faveur de Victor-Amédée et
de Louis XIV. 11 exerça longtemps les fonctions de juge-mage
dans son pays, où sa famille existe encore aujourd'hui.
   Son fils, Jean-Baptiste Bourdin, lui succéda dans la même ju-
dicature et avec le même succès. Né en 1708, il mourut affaibli
par le travail, à l'âge de 49 ans.
   La famille Grumet donna, dans le XVIIIe siècle , plusieurs
hommes distingués à la ville de Saint-Rambert :
   Philippe-Joseph Grumet, médecin habile, qui mourut en 1778;
   Jean-Louis Grumet de Montpie, conseiller du roi, conseiller
aux états de la province de Bugey et le dernier juge-mage de
Saint-Rambert, mort en 1808, à l'âge de 76 ans ;
   Le colonel Grumet de Montpie , officier du génie pendant la
Révolution ; il avait épousé la petite-fille de Néricauld Destou-
ches, et mourut en 1815 ;
   Enfin Jean-Marie Grumet, frère des deux précédents. Il avait
été abbé de Saint-Martin-de-Canigou (et non Cannigon) dans les
Pyrénées, et grand-vicaire de M. de Brienne, archevêque de Tou-
louse. Il fut décapité pendant la Révolution.
   Etienne Chapuis, né en 1741, fut successivement curéd'Argis
et bibliothécaire de l'école centrale de l'Ain. Il mourut à Saint-
Rambert en 1818. L'abbé Chapuis s'occupa pendant presque
toute sa vie d'archéologie, et surtout de numismatique. Il lut à la
Société d'Emulation de l'Ain, dont il était membre, un grand nom-
   (1) l