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F.-Z. COLLOMBET. 363 achevé ; 4° une Traduction nouvelle de l'Imitation de Jésus- Christ, avec des notes, achevé ; 5° Un Recueil de lettres inédites de savants français et étrangers du XVIIe et du XVIIIe siècle, achevé ; 6° Noctes Lugdunenses, ou Variantes et notes sur di- vers auteurs grecs et latins, achevé ; 7° Le Traité de Lactance sur la mort des persécuteurs, achevé; 8° Des Commentaires sur les Evangiles ; quelques vies des saints pour les jours de l'année; des fragments sur l'histoire des empereurs romains. Ses papiers renferment, en outre, sur divers sujets, une grande quantité de notes, mais incomplètes. Il y en a sur une histoire ecclésiastique deLyon, qu'il avait le projet de faire imprimer in-folio, s'il eût pu la mener à bout ; sur une réfutation du système protestant ; sur une histoire du clergé lyonnais pendant la Révolution (1); enfin, sur le dictionnaire de la langue française. Quand on énumère ainsi les travaux de Collombet, on s'arrête stupéfait en face d'une si prodigieuse fécondité ; on se de- mande comment, dans le court espace de vingt-trois ans, il a pu suffire à tant d'œuvres diverses, comment surtout il pouvait les conduire de front. Ce prodige (car il y en a un) s'explique toute- fois par un état d'indépendance qui permettait à l'auteur de dis- poser de tous ses moments, et la continuité de l'étude, d'une part; de l'autre, par un esprit de méthode et une étonnante faci- lité. Collombet trouvait partout à s'instruire. Rencontrait-il une inscription quelle qu'elle fût ? il la relevait sur-le champ. Un nom, une date, la moindre indication qui s'offrait à lui sur une colonne, une pierre, dans un livre insignifiant d'ailleurs, deve- naient aussitôt sa propriété. Il n'y avait si petite bibliothèque où il ne trouvât le moyen de recueillir un document, une remarque utile qu'il consignait sur un lambeau de papier. Si une belle idée pas- sait dans la conversation, il l'arrêtait et ne tardait pas à la fixer sur son calepin. Dans le courant d'une lecture, une bonne page, une indication savante, une rectification érudite, un fait nouveau tombaient-ils sous ses yeux ? il tirait son crayon et en prenait (1) Nous espérons retrouver les matériaux qu'il avait recueillis sur ce su jet et les publier un jour, suivant le plan qu'il s'était formé,