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                        F.-Z. COLLOMBET.                        3B1
l'Histoire de la sainte Eglise de Vienne, 3 vol. in-8". Le second
de ces ouvrages, bien qu'il soit plus complet que ceux de Mau-
pertuis et de Charvet, n'est pas la meilleure production de notre
écrivain ; il fut fait vite, pour remplir une commission, et les di-
verses parties qui le composent n'ont point été assez profondé-
ment étudiées. Il n'en est pas de même du premier ; c'était un
sujet favori pour Collombet, et il l'avait longtemps médité ; aussi
érudition, forme, critique, tout y est réuni. On lira peut-être avec
plaisir le jugement qu'en a porté Silvio Pellico :
    « Monsieur, votre Histoire critique et générale de la suppres-
sion des Jésuites augmente la haute estime que j'avais de votre
talent et de votre zèle pour la vérité... Vos autres écrits sont tous
dignes de louange ; celui-ci les surpasse à mon avis. Le sujet a
un intérêt bien vif dans notre temps. Les choses que vous ra-
contez sont si remarquables, vos raisons sont si évidentes, que
ces volumes doivent faire une impression salutaire sur bien des
esprits. »
    Dans l'intervalle, notre auteur donna au public quatre petits
ouvrages : le Livre des jeunes personnes ; Jésus parlant au cœur
delà religieuse, sous le pseudonyme de l'abbé Palomica, un
Mois de Marie et la traduction du livre des Prescriptions de
 Tertullien, avec des notes. Il travaillait même à une édition
de Tertullien tout entier avec des notes variorum, mais nous
n'avons trouvé dans ses manuscrits que le seul livre de l'Apolo-
gétique.
  ' En 1848, l'Académie de Lyon mit au concours l'éloge de Cha-
teaubriand que la France venait de perdre, en proposant une
médaille d'or de 1000 francs au meilleur mémoire qui lui serait
adressé avant le 12 novembre 1849. L'attrait d'un sujet vaste et
brillant, le désir de payer son tribut à la mémoire d'un homme
de génie qu'il aimait et admirait, engagèrent Collombet à tenter,
pour la première fois , les chances d'un concours, mais il n'eut
pas lieu de s'en applaudir. Son travail ne fut adopté qu'à demi ;
en cela, disons-le, le corps savant ne se montra ni équitable] ni
libéral à l'égard du lauréat. Collombet s'en est vengé par uni!
préface qui vivra autant que son livre, le plus beau, sans contre-