Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                                                                                                    ; :
^   *   ,   »   w   *   v   •-'<•-   ._i   .••   .•--.•   .•   *•     •   * •   —   •   •   •   *              ^   ^P^




                                                                    ET DU CANTON DE TRÉVOUX.                             289
            tation. Quelques maisons situées à distance sur le chemin qui
            le traverse y forment une espèce de rue.
               L'église, sous le vocable de saint Martin, a une nef et deux
             chapelles latérales qui lui donnent la forme d'une croh] latine.
            La nef et les chapelles sont plafonnées et le chœur voûté avec
            nervures. Par suite des réparations qu'elle a subies en diffé-
            rentes fois, cette église n'offre aucun style, quoique en général
            elle soit d'une assez belle apparence. Le portail seul est du
            style gothique fleuri et peut remonter au XVe ou XVIe siècle. Le
            clocher a une belle flèche. On dit qu'il existait au S. E. du vil-
            lage , un couvent de carmélites : un hameau en porte encore
            le nom.
               An N. 0. se trouve l'ancien château de Cibeins qui avait
            haute justice et fut érigé en comté, au dernier siècle. Il ne fut
            jamais fortifié ; mais il est très-grand et appartient à M. Chollier,
            comte de Cibeins, dont les ancêtres l'avaient fait bâtir.
               En 1097, Pierre et Ponce de Tanay donnèrent au prieuré de
            Montberthoud une vigne qu'ils avaient à Cibeins.
               En 1182, Etienne de Villars donna à l'abbaye de Pile-Barbe
            ses terres de Mizérieux. En 1217 , Etienne de Thoire fît de
            même pour ce qu'il possédait à Mizérieux, afin de le tenir d'elle
            en fief.
               En 1326, les habitants de Trévoux, ayant eu des démêlés avec
            les nommés Mayan et Sadet, bourgeois deVillefranche, qui avaient
            des maisons à Mizérieux, brûlèrent leurs maisons et saccagèrent
            leurs terres. Le sire de Beaujeu porta ses plaintes au sire de Vil-
            lars, seigneur de Trévoux, qui s'offrit à payer 200 livres, sauf à
            les répéter des habitants de cette ville.
               En 1329, Jean de Germoles fit hommage au sire de Villars de
            ce qu'il possédait des biens de sa femme à Mizérieux.
               En 1336, Roland d'Àrs, chevalier, reconnut tenir en fief du
            sire de Villars ce qu'il avait dans cette paroisse.
               Il y a deux écoles à Mizérieux ; celle des garçons a 70 élèves ;
            celle des filles, dirigée par les sœurs de Saint-Joseph, en a 60.
               Le sol est partie argileux, partie sablonneux ; il est fertile et
            produit des céréales de toute espèce et surtout du froment,
                                                                                                          19