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14                     PETITE CHRONIQUE LYONNAISE.

  11 décembre. — On donne à M. Posuel de Vernaux, remplacé
par M. Prost de Royer dans la charge de lieutenant de police,
cent jettons à ses armes, comme démissionnaire de cet emploi (1).

                                         1773.
   M. Desfours (2) fait élever devant son hôtel, au couchant de
la place des Tilleuls, une grande grille en fer, et, moyennant
quelques cessions faites par lui à la ville, on supprime un rang
d'arbres de la promenade pour en élargir l'entrée.
   Le Consulat délibère s'il ne fera pas élever un buste en mar-
bre, dans une des salles de l'Hôtel-de-Ville, à la mémoire de
l'abbé Terray, pour les sacrifices qu'il a fait faire au Roi, qui
n'a rien demandé à la ville.

                                          1775.
   13 Octobre. — 11 arrive de Paris dix-huit machines fumiga-
toires pour les noyés; elles ont été payées 276 livres 19 sous
à M. Pier, ancien éschevin de Paris.
                  «
de Fleurieux. Les Nicolau de Montribloud, originaires du Langueduc, onj
rempli plusieurs emplois de finance à Lyon , et y possédaient une superbe
habitation qui est maintenant l'hôtel de l'Europe (*). Leurs armes sont cu-
rieuses par le rébus héraldique qu'elles renferment. Elles sont composées
d'un nid, d'un cocq et d'eau, que le généalogiste St-AUaisa pris mal à propos
pour un cocq sur une terrasse, surmonté d'un bateau portant trois canettes.
On doit toujours expliquer les pièces douteuses d'un écusson dans le sens des
armes parlantes. L'abbé Guiguet est peut-être Benoit-François Guiguet,
chanoine de Saint-Paul; c'est une famille de trésoriers de France qui n'est pas
éteinte.
   (1) Pierre Posuel de Vernaux., conseiller à la cour des monnayes, fils de
Pierre Posuel et de demoiselle de Prœvisé-Massard, petit-fils de Jean Posuel,
éschevin , et de demoiselle Anisson. Ses armes étaient d'argent au chevron
de gueules, au chef le même charge d'un lion léopardé du champ.
   (2) Biaise Desfours, seigneur de Grangeblanche. Celte grille existe encore.

  (*) Cet hôtel avait été bâti par M. Perrachon de St-Matirice, qui le vendit à M. Olivier de
Seriozon , lequel le revendit à M, de Montribloud.