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338                HISTOIRE DES JOURNAUX DE LYON.
 trentaine d'hommes sans arnKs, sans aucune preuve de mission légale, sous la
forme enfin d'un attroupement.... Une heure après, une trentaine d'hommes
aussi sans armes, et sans mission, montent, précédés d'un commissaire de po-
lice, à l'imprimerie de M. Regnault. Parmi ces gens, tous ramassés dans la
classe du peuple la plus nécessiteuse, on reconnaît des marchands de tisane,
des galochers, des tripiers, des lanterniers... ils s'établissent à toutes les por-
tes, font un vacarme épouvantable, commandent, poussent, menacent, par-
lent insolemment...

  On voit que cette expédition ne fut pas aussi régulière que M.
Gonon le donne à penser.
   Le dernier Numéro, à notre connaissance, est du 7 août 1792, ajoute M.
Gonon ; il est probable qae ce journal cessa de paraître dans les premiers
jours de septembre, époque où Royer-Collard prit un emploi dans l'armée des
Alpes.
  La collection de M. Coste finissant aussi le 7 août, n° 126,
cette coïncidence nous fait présumer que ce numéro est le der-
nier du journal.

   JO0HSTAI. D E PEÃTPIIE, imprimé et publié par Revol.
Lyon, 1791.
   Le 16 décembre 1791, au n° 112 du Journal de Lyon au Moni-
teur du département de Khône-et-Loire, l'imprimeur Revol se
plaint qu'on lui écrive comme à l'éditeur du Journal de Lyon.
11 faut, dit-il, qu'on adresse ces lettres au citoyen Carrier, seul
propriétaire du Journal de Lyon. Signé Revol, en son bureau
du Journal du Peuple, rue de la Saonerie, n° 32.
   Le Journal de Lyon cite plusieurs fois le Journal du Peuple,
dont nous n'avons jamais vu aucun exemplaire. Nous ne pensons
pas qu'il ait vécu plus tard que 1791. D'après ces citations, le
Journal du Peuple, devait être très-avancé.

   IOVENAÃ, ADMINISTRATIF, JUDICIAIRE ET BOU-
TIQUE, paraissant tous les jeudis. S. N. de rédacteur. Lyon,
Regnault, 1792. in-8.
  Le prospectus est du mois de janvier 1792. Le premier numéro
est du 2 février même année. Le Surveillant du 18 février cite,