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                  BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.                     269

payables une année après mon décès, tant pour l'office et service
que MM. les chanoines feront le lendemain de mon décès que
pendant le quarental, des frais duquel ils demeureront par ce
moyen chargés.
    « Item, je lègue en ausmone à la fabrique de la dicte église la
somme de cent livres payable un an après ma mort.
   < Item, je lègue aux PP. Cordeliers, Jacobins, Capucins, à
    >
Sainte-Claire et à Brou, à chacune des dictes églises, la somme
de dix livres pour célébrer une messe de mort le lendemain de
mon décès.
   « Item, je lègue à monsieur Gallet, médecin, mon bon parent
et entier amy, la somme de cent cinquante livres, que je luy
supplie d'accepter pour tesmognage du souvenir que j'ay, de
tant d'assistances qu'il m'a rendu pendant mes maladies et in-
firmités, laquelle somme mon héritier luy payera un ans après
mon décès.
   « Item, je donne et lègue à Isabeau Huret, ma chère compa-
gne, pour l'amour que je luy porte et pour récompense des bons
services qu'elle m'a rendu pendant nostre mariage, tous les
meubles qui se treuveront en mon hoirie, sous lequel nom de
meubles j'entends de comprendre toute la vaiselle d'argent mon-
noyés, habits, tapisseries, chèses, tapis, vin, bled, tant celuy
qui sera dans ma maison d'habitation qu'à Cezeria, à Vial ou
ailleurs m'appartenant, et généralement tous les effets mobi-
liaires dont je treuveray saisy à mon décès, mesmement les licts,
coffres, tables, chenets, sans en rien excepter que mes livres,
tant imprimés que manuscrits, chartes, médailles d'or, d'argent,
d'airain et de cuivre ; les sacs de ma pratique, lieux communs
d'humanité et de droit; mes œuvres, mémoires et papiers tenans
à l'histoire de ce pays, à laquelle je travaille, que je veux estre à
mon héritier auquel je deffends de vendre ny dissiper la biblio-
thèque que je luy laisse sous quelque prétexte que ce soit.
   « Item, je lègue à ladite Huret toutes les constructions, répa-
rations et agencements par moy faits et à mes dépens, tant en
la maison Raffort, à Cezeria, qu'en ses deux grangeages, à quoy
que le tout puisse monter. Plus je luy donne et délaisse tout le