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212 HISTOIRE LITÃEBA.IHE (papier des exemplaires avec le vase de fleurs). J'ai, en outre, entre les mains un exemplaire de l'édition de 1665, qui contient, après les neuf pages d'additions à la fin du volume, un supplément de trente-deux pages, intitulé •. « Table des Maisons nobles qui ont donné des Religieux au monastère de l'Ile-Barbe, et dont on promet les généalogies. » Mais voici un fait plus curieux et in- connu jusqu'ici aux bibliographes : il n'y a jamais eu qu'une seule édition du premier volume des Masures de Vile-Barbe. L'édition de Paris, Jean Couterot 1681, n'est pas autre chose que l'édition de Lyon, Claude Galbit, 1665 : même nombre de pages, mêmes réclames, l'identité est absolue, et la démonstra- tion est mathématique. Elle a résulté, après deux minutes d'exa- men, de la comparaison que j'ai faite de sept exemplaires mis en regard. Voici des différences qui n'infirment nullement cette assertion : dans les exemplaires de l'édition lyonnaise de 1665, la dernière page porte par erreur le chiffre 516, au lieu de 316 ; cette faute est corrigée dans les exemplaires qui portent la date de Paris, 1681. J'ai déjà fait mention d'une autre variante.- les exemplaires sous la date de Paris, 1681, n'ont pas à la fin de la dernière page, 316, six lignes qu'on lit dans l'édition de Lyon. Le fait principal n'en demeure pas moins démontré : il n'y a eu qu'une seule édition du livre des Mazîtres de l'Ile-Barbe, tirée sur deux papiers, et avec quelques différences au dernier feuillet. En publiant à Paris, en 1681, la seconde partie chez Jean Cou- terot, Claude Le Laboureur a fait réimprimer le titre du tome premier, et il a donné à ce titre la date du tome second. Ces explications font tomber ce qui a été dit au préjudice des exem- plaires mélangés, c'est-à -dire dont le premier volume porte la date de Lyon 1665, tandis que le second porte la date de Paris, 1681 (quelques exemplaires ont même 1682 pour date) : c'est exac- tement la même chose. Pour avoir l'exemplaire le plus complet possible, il faut s'assurer qu'on possède, à la fin du tome premier, les additions en neuf pages et le supplément de trente-deux pages. Cette note était sous presse, lorsque j'ai appris que ma décou- verte avait été faite par d'autres; elle est l'objet d'un supplément publié par feu Rivoire, libraire, qui s'est beaucoup occupé, au point