Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
          OU BIBLIOGRAPHIE DE LA VILLE DE LYON.                 99

leurs, des admirables paysages du Lyonnais, peints par de Bois-
sieu, Grobon, Fonville, etc. Quand les éditeurs du Voyage pit-
toresque dans l'ancienne France seront arrivés au Lyonnais, ils
reproduiront les monuments anciens, en même temps que les
modernes, et trouveront, dans Lyon et dans ses environs, des
sujets non moins curieux que ceux dont sont décorées les des-
criptions de la Normandie, de l'Auvergne, de la Champagne et
de la Franche-Comté : le Lyonnais et Lyon auront alors une
histoire pittoresque complète et digne d'eux.

                               IX.

                   INSTRUCTION PUBLIQUE

   Une classe nombreuse de livres lyonnais concerne les établis-
sements d'instruction publique. Lazare Meyssonnier a fait l'his-
toire de l'ancienne Université ; quelques écrivains ont étudié les
écoles de Lyon, sous Charlemagne, les écoles de filles à la fin du
XVIIe siècle, et les écoles primaires de nos jours. Une Société
d'Éducation qui s'est formée a publié des annales et des
comptes-rendus. MM. Demogeot et Rabanis ont donné d'inté-
ressantes notices sur le Collège, jadis royal. Des pièces offi-
cielles, qui ont été imprimées, font connaître les traités passés
au XVIe siècle, entre le Consulat et les Courriers de la confrérie
de la Sainte-Trinité, pour l'établissement d'une maison d'édu-
cation; d'autres sont des recueils de titres, donations et Conven-
tions, entre la ville et les professeurs. En 1762, l'expulsion des
Jésuites des bâtiments du Collège, donna lieu à la publication de
plusieurs requêtes, arrêts et comptes-rendus ; il y eut des pro-
testations imprimées contre les PP. de l'Oratoire, héritiers des
Jésuites. Menacés, à leur tour, d'être dépossédés, ces religieux
soutinrent, en 1790 et en 1791, une vive polémique contre les
officiers.de la municipalité. Eteinte, en apparence, la question de
propriété des bâtiments du Collège, a été de nouveau débattue,
en 1839, entre le Conseil municipal d'unexpart, et l'Université de
l'autre ; le Conseil municipal a publié ses délibérations.