Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
44                      KORVM    SEGVS1AVORVM.




                                AQUEDUCS-



   On sait quel soin les Romains ont apporté dans le
choix des eaux qui servaient à leurs besoinsjournaliers,
et à quels frais ils sont allés, jusques dans les gorges des
montagnes, prendre les ruisseaux à leur source, afin de
les conduire sans mélange impur dans l'intérieur des
cités, où ils les distribuaient avec une merveilleuse éco-
nomie. C'est dans Vitruve (f) qu'il faut lire les mille dé-
tails des règles tracées pour l'établissement d'un aque-
duc. Je me bornerai à faire remarquer la disposition
suivante : « Lorsque l'eau sera arrivée proche de la
ville, il faudra construire un chàteau-d'eau avec trois
tuyaux pour distribuer également l'eau à trois réservoirs
établis auprès pour la distribution de l'eau dans les
maisons particulières... L'eau de l'un de ces réservoirs
ira aux bains, dont la ville tirera un revenu tous les ans.
    J'ai donc eu raison de placer les thermes sur la pente
de la colline qui regarde la rivière de Loise ; c'est sur
ce versant, en effet, que débouchent tous les aqueducs
souterrains qui amènent l'eau à Feurs. J'en compte trois
principaux : le premier verse ses eaux près des ateliers
du chemin de fer -, il remonte ensuite perpendiculaire-
ment à la Chapelle des Martyrs, élevée en mémoire
des victimes de 9 3 , et va rejoindre la route de Lyon ;
très probablement cet aqueduc alimente la font, qui pleut,
et fournit les eaux à une conduite que les travaux du che-

  ( i ) Livre VXIÃ,. t-h. 7.      '