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522 LA COUSINE BRIDGET. une chose auparavant : Savez-vous si ce gentleman est parti, celui qui demeurait chez le Squire ? La malade rougit jusqu'aux tempes : — Je crois, dit-elle, qu'il part aujourd'hui, et c'est chose bien heureuse. C'est un bien mauvais homme, Minna! — J'en suis sûre, Lucy ; mais, dites-moi, votre amie Peggy Mallet pense-t-elle de même, et en sait-elle autant ? — Je le lui ai dit souvent. Que pouvais-je faire de plus, que pouvais-je faire de plus ? dites ? continua-t-elle d'une voix rapide et agitée. — Rien, assurément ! tranquillisez-vous, ma chère. Adieu ! Et, l'embrassant avec affection, Minna quitta le cottage et se hâta de rentrer à la maison. — Eh bien! cousine, me voilà revenue. Ài-je été longtemps absente ? — Le temps paraît toujours long quand vous n'y êtes pas, Minna. — Merci du compliment, ma chère. Je ne sortirai plus d'au- jourd'hui. J'ai fait toute ma tournée. Et, s'asseyant aux pieds de la vieille lady, elle commença le récit de sa promenade. — Et chacun a eu du plaisir à vous voir, naturellement, dit la vieille dame? — Ils ont paru en avoir, du mdins cousine. » — Ils en ont eu, cela ne dépend pas d'eux ; vous les avez fait vous aimer, comme vous m'avez fait vous aimer. Moi, dont tous les bons sentiments semblaient flétris, je vous aime, et, à cause de vous, j'aime la nature humaine. — Vous aviez vécu si longtemps seule! vous aviez oublié comment étaient faits les bonnes gens, cousine, répondit Minna avec un radieux sourire. — Non, non, mon enfant. Ce n'était pas cela. Écoutez-moi, et je vous dirai ce que c'était. Vous m'avez demandé une histoire, la voici : (TRADUIT DE L'ANGLAIS PAR CLA.1RJ.