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FLEURY ÉPINAT, PEINTRE. La foule immense des journaux, la facilité qu'on a de commu- niquer sa pensée, le besoin d'amuser des lecteurs avides ont sin- gulièrement multiplié depuis cinquante ans les grands hommes de notre patrie. Tandis que, dans nos bibliothèques et dans nos musées, on trouve de vieux livres et de vieux tableaux du plus grand mérite, dont les auteurs ont des noms complètement obs- curs, il ne meurt pas aujourd'hui, sur quelque point de notre France, un académicien de nos villes du troisième ordre, un peintre auteur de portraits dignes d'orner les édifices d'un chef-