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                 DU PALAIS-DES-ARTS DE LYON.                    405
ciété d'Agriculture, ces précieuses collections ne péricliteront pas
entre nos mains. Les sciences physiques et chimiques, déjà lar-
gement représentées, se compléteront successivement des ou-
vrages qui manquent encore. Tous nos efforts tendront à donner
un légitime accroissement à la section d'histoire naturelle, et
notamment à celle de géologie, que la munificence éclairée de
l'administration nous permettra, sans doute, de maintenir au ni-
veau de l'enseignement si remarquable dont cette science est
l'objet dans notre ville. Le département des sciences médicales,
si important par lui-même et par le secours que lui prêtent les
 sciences accessoires, sera tenu de manière à ne pas déchoir de
sa réputation. Une somme de 6000 francs a été léguée par un
généreux citoyen, pour l'acquisition d'ouvrages sur les mathé-
matiques et sur l'astronomie. Ce legs, quand il pourra recevoir
sa destination, nous permettra de donner à cette intéressante
division toute l'extension qu'elle peut avoir dans les bibliothèques
scientifiques les mieux dotées.
   On s'est souvent préoccupé, dans le monde scientifique de
notre ville , de la meilleure direction à donner aux acquisitions
permises chaque année aux Bibliothèques par le budget muni-
cipal. Dans l'emploi de ces ressources, toujours inférieures à
nos besoins, nous imiterons la sage économie de nos prédéces-
seurs. À leur exemple, nous tiendrons, d'une main ferme, la
balance égale entre toutes les divisions de notre département,
prenant toujours l'avis des hommes spéciaux et ne nous écartant
jamais de cette règle: n'acheter que les excellents ouvrages et
autant que possible ceux qui résument l'état de la science.
   C'est ainsi que nous chercherons à remplir nos modestes
fonctions, adoptant pour devise ces paroles souvent adressées
par l'honorable chef du corps municipal, M. Réveil, â ses colla-
borateurs :
   « Si, moins heureux que nos devanciers , il ne nous est pas
donné d*accomplir de grandes choses, efforçons-nous, du moins,
d'en faire de bonnes et d'utiles. »
                                       CHAULES FRAISSE.