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270 FORVM SEGVS1AVORVM. province romaine. » Segusiavis... quisunt finitimipro- vinciœ, et, dans un troisième passage, il les présente comme alliés des Eduens, Miuis atque eorumclientibus, Segusiavis... (1). Strabon, parlant de Lugdunum, dit que cette ville com- mande à la nation des Ségusiaves, laquelle est placée en- tre le Rhône et le Doubs (2). Dans un autre endroit, il dit que le Rhône se mêle à la Saône auprès de Lyon, après avoir traversé les plaines du pays des Allobroges et des Sé- gusiaves. KacTsXôà y iïèetç Txwe&îx TÎJS •^aspxçrccy A'XXo- Spoyœy Y.xi%syyoaixÇœy, avpÇxXkei TCU Apapf KxrxAovy- iïouvov TroXfv rccv %syyoaixQœv (S). Pline, en faisant le dénombrement des peuples de la Gaule, parle ainsi des Ségusiaves : Secusiabbi liberi in quorum agro colonia Lugdunum (4). Enfin, Ptolémée ajoute que : « joignant les Arvernes et dans le voisinage des monts Cemènes, sont établis les Ségusiaves et leurs villes Rodumna et le Forum des Se- tusiaves (5). » Voilà l'ensemble complet de ces témoi- gnages. D'après César, les Ségusiaves confinaient d'un côté à la province romaine, de l'autre aux Allobroges ; ils étaient de plus alliés des Eduens. Suivant Strabon, les plaines que le Rhône traversait, avant d'arriver à Lyon, appartenaient aux Allobroges d'un côté, aux Ségusiaves de l'autre. (t) César, De bello gallico, lib. VII, cli. 64. 1(1. , ch. 80. (2) Strabon, liv. IV, ch. 3. (3) Strabon, liv. IV, ch. 1. (4) Pline, Hist. nat., liv. IV, ch. 18. (5) Ptolémée, Enarr., liv. II, ch. 7.