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i3t00rapl)k lyonnam. J.-M.-V. AUDIN. Jean-Marie-Yincent Audin , que la littérature catholique a perdu récemment, est un de ces hommes que l'on doit proposer pour exemple à tous les ambitieux de bas étage, qui préten- dent arriver à la fortune et aux honneurs sans étude et sans travail ; qui, voulant se créer une renommée, inventent, à peu de frais, de folles utopies soutenues sans conscience, contre leur conscience même, et qui, à l'aide de vaines déclamations contre la civilisation actuelle, prétendant tout réformer au gré de leurs passions et des désirs effrénés de jouissance matérielle, finissent par terminer leur vie dans l'obscurité d'où ils n'auraient jamais dû chercher à sortir, et dans les angoisses de la misère. Audin, au contraire, enfant du peuple, sut, par sa conduite, par ses labeurs, par des efforts constants et assidus, par des étu- des persévérantes, se faire une belle place dans les rangs de la société, et laisser après lui un nom honorable dont le souvenir durera longtemps parmi les amis de la bonne littérature, comme parmi les défenseurs du catholicisme.