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106 BULLETIN MONUMENTAL croisées apsidales de Yaugusteum de Saint-Bonaventure , sont munies de verrières peintes que j'ai soumises à une apprécia- tion consciencieuse, dans les Bulletins de 1848 et de 1849. Tant que la construction étrangère qui adhère encore au chevet ex- térieur de la Basilique, n'aura pas été détruite par suite d'ac- quisition, on ne pourra ni dégager, ni orner de verres de cou- leur la fenêtre qui seule ne concourt pas à l'appareil général des verrières peintes du grand chœur de Saint-Bonaventure. XXX. EGLISE DE LA TRINITÉ. Cette somptueuse église italique vient, elle aussi, de recevoir un évêque sous sa voûte enrichie de fresques, au milieu de ses peintures et de ses marbres. Je voudrais que la ville de Lyon se mit enfin en tête de la restaurer radicalement, car sa splen- dide décoration a grand besoin d'être rafraîchie. — Ne fut-ce que pour encourager l'art et les artistes lyonnais, la cité doit, à cet endroit, s'imposer des sacrifices. XXXI. ÉGLISE SAINT-EUCHER DE LA BOUCLE. Le saint patron de cette église , Eucher, fut tiré d'une grotte où il vivait avec Galla, sa compagne, Consortia et Tullia ses filles, pour monter sur le siège pontifical de Lyon. Tullia, sa fille cadette, a été l'origine de la ville de Sainte-Tulle (Basses- Alpes). On trouve, sur cette origine, de savants détails dans l'histoire de sainte Tulle , par M. le docteur Robert. Le monu- ment consacré à Saint-Eucher, est un des plus nobles , un des plus purs dont l'architectonique moderne ait doté la ville de Lyon, je le répète, non pour flatter l'architecte-constructeur du monument, M. Forest, mais pour exalter tout ce qui est bon et beau, dans notre chère cité. XXXII. ÉGLISE DE SAINT POTHIN, le ne voudrais que des inscriptions grecques, que des mono-