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DE QUELQUES OUVRAGES RÉCEMMENT
  IMPRIMÉS A LYON , TIRÉS A PETIT
 NOMBRE, ET NON MIS EN VENTE.


Journal de Naconne, in-8°, 1844 ; 5o exemplaires.

Le banquet des intelllligences (sic), recueil de table, tant soit peu pantagrué-
  lique, à l'usage des trente convives du pavillon Nicolas, recueilli par le se-
  crétaire de la Chose ; in-18, Lyon, 1844, 3o exemplaires.

De urbe et anliquitatibus Matisconensibus, 1846, in-8°; 75 exemplaires.

Pensées, 1848, in-12 ; i5o exemplaires.

S'ensuit le devis des histoires faites en la cité de Vienne, le premier jour de dé-
   cembre 1490, pour l'entrée et bien venue du Roi Dauphin Charles VIIIe, notre
   sire, i85o, in-12 ; 48 exemplaires.

Un esprit fort, i85o, in-12 ; 77 exemplaires, dont 3 sur papier de couleur.

Quelques jours à Wiesbaden, iSSo, in-â°.

Les Délices de la campagne, épilre à M. le chevalier de fi., par le sieur de Gues-
  nardes, i85o,in-12 ; 24 exemplaires.


   Un des plus charmants privilèges des grands seigneurs du
siècle dernier, — qui en avaient tant d'autres que je ne leur envie
point, —c'est la protection efficace qu'ils pouvaient accorder aux
écrivains et aux livres, et la facilité dont ils jouissaient pour
toutes choses-ressortant du domaine de la presse et de la liberté
d'écrire. L'hôtel des grands seigneurs et des princes du sang fut
souvent, pour les gens de lettres, un asile tout aussi inviolable
que certaines églises l'étaient, au moyen âge, pour les meur-
triers, les truands ou les bohémiens. Que la Bastille refermât ses
verroux sur un gazettier, que le Parlement fit brûler un livre par