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RENTRÉE DES FACULTÉS. La rentrée solennelle des Facultés de Théologie, des Sciences, des Lettres et de l'École de Médecine a eu lieu le 12 novem- bre , dans l'amphithéâtre de la Faculté des Sciences, sous la voûte du Collège. M. le Recteur d'abord, puis chacun des Doyens a pris la parole, et leurs comptes-rendus ont vivement intéressé l'auditoire. Nul doute que, dans un local plus vaste et mieux approprié, ces solennités littéraires n'attirassent une foule très- considérable. Mais c'est quelque chose d'étrange que l'hospitalité que la ville de Lyon donne aux établissements scientifiques. Comme nous devons consacrer des articles plus étendus aux travaux des Facultés, nous nous permettrons, à propos de leur réouverture, de parler surtout de la façon dont elles sont ins- tallées. Voici, en particulier, comment est traitée la Faculté des Lettres, celle qui, par la nature de son enseignement, attire et préoccupe davantage le public. Depuis douze ans que cette Fa- culté existe et qu'elle devrait être pourvue par la ville de bâti- ments convenables, elle n'a pas encore un local à elle ; elle est réduite à se disputer, avec une foule d'autres cours, un amphi- théâtre peu commode. Il faut que les professeurs se conten- tent , pour leurs leçons , et que l'auditoire s'accommode des heures dont ne veulent pas les professeurs étrangers à la Fa- culté , à qui ce local est également livré : ajoutons que tous les professeurs, quels qu'ils soient, qui font leurs cours dans cet amphithéâtre, n'ont pas même une salle d'attente et un ves- tiaire où ils puissent se reposer après les leçons. Les profes- seurs entrent par une fenêtre, ils sortent de "même, et après