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                JÉSUS CHEZ MARTHE ET MAUIE.                      237
du moyen âge. Il n'y a, dans ses figures, rien d'austère, rien
qui ressente la mauvaise humeur, rien de monacal, comme di-
sent les exclusifs. Pourquoi se sent-on donc doucement attiré
par ces trois figures, de Jésus, Marthe et Marie? Parce que
M. Fabisch y a fait desceudre le calme serein et la douce har-
monie qui s'empare de la nature humaine, quand elle sait se
posséder par la foi. Parce qu'il a évité les contrastes forcés qui
sont toujours une anomalie ; et, pour dire toute notre pensée,
parce qu'en faisant de l'art chrétien, il a fait véritablement de
l'art antique.
                                       L'abbé J. Roux,
                   Correspondant des Comités des Arts et Monuments,