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                      DES BORDS DE LA SAONE.                              217
MOIRES (1), qu'*7 n'y a point de peintre qui en puisse jaire de
plus beau.
                                     VÀLENTIN-SMÃTH.
                                       Conseiller à la Cour d'Appel de Lyon,

   (i) Mémoires de la DUCHESSE DE MONTPENSIER. — Voir la relation de son
voyage à Trévoux, en i658.—Suivant les expressions du charmant auteur des
SOIRÉES PROVENÇALES : Rien n'est aussi beau dans l'univers que le paysage qui s'é-
tend depuis Lyon jusqu'à Trévoux. — Après Trévoux , l'on côtoie sur la rive
droite de la Saône, ces belles montagnes du Beaujolais et du Maçonnais qui, aux
rayons du soleil couchant, deviennent bleues comme des vagues, et semblent flotter
comme une mer dont le rivage est caché par leur roulis, pour emprunter le poé-
tique langage de M. de Lamartine, dans ses Confidences.



   M. Valentin Smith avait, dans une note trop écourlée , rassemblé sur la
Saône quelques documents intéressants. A notre prière, il a bien voulu don*
lier à ces recherches toute l'étendue que mérite l'importance de cette belle et
naturelle voie de communication. Nous insérerons son travail dans notre pro-
chain numéro.
                                                  (Note du Directeur).