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L'ÉGLISE D'AINAY. 437 prêtre Rolland, en vers léonins, appartenant à la première moitié du XII" siècle, qui nous a paru digne d'être reproduite en fac simile comme un intéressant monument de la période bysantine et de la littérature de l'époque. L'épitaphe de Sofrey de Guers , inédite, est une page ty- pique du XIVe siècle. Ces deux inscriptions sont à l'entrée de la cave d'une mai- son située derrière la chapelle Saint-Michel. L'obit inédit de Pierre Ronne est sur un contrefort de l'ap- side ; il est du XIII e siècle ainsi que celui de Poncius de La Brosse , actuellement déposé dans le jardin du presbytère. Nos réflexions monumentaires ne pourraient être mieux lerminées que par l'exposé de l'ordonnance toute mystique de la partie orientale d'Ainay. Ainsi que l'alpha et Vômega , symbole du principe et de la fin de toutes choses, accompa- gnent la glorieuse auréole du Christ, de même le lemple et la crypte de Sainte-Blandine (IXe siècle, architecture romane primordiale), louchante expression du caractère sacré de nos églises primitives, el l'élégante chapelle de Saint-Michel (XVI e siècle, période finale du slyle o g i v a l ) , dernier el sublime adieu à l'archileclure religieuse, accompagnent le vé- nérable sanctuaire comme un enseMible saisissant du prin- cipe et de la fin de l'art chrétien. Victor TKSTK.